L'eau à Mascara en 1839
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L'eau à Mascara en 1839
L'eau à Mascara en 1839
" La ville reçoit les eaux de Ras-el-Aïn ( la tète de la source ) et de Ain-Bent-el-Solthan ( source de la fille du sultan ) par un conduit qui suit la rive gauche du ravin et qui alimente quatre fontaines; la principale est celle qui se trouve sur la place du beylik, et dont on a déjà parlé.
L'aqueduc passe, au nord, dans le fort, auquel il fournit de l'eau, et là se divise en deux conduits, dont l'un alimente la mosquée et les bains, et se rend ensuite dans le faubourg d'Aïn-Beidha; l'autre passe par le jardin du beylik, et prend de là la même direction que le premier.
..................
La petite rivière qui arrose Mascara ( l'Oued-Sidi-Toudman) prend sa source à 3/4 de lieue au nord de Baba-Ali, entre ce faubourg et le Haouch-Sidi-Dahro dans un marais, et reçoit près de la ville, à deux cents pas au-dessus du faubourg, les eaux d'Aïn-Bent-el-SoIthan.
Elle prend son cours, vers le sud, dans un ravin profond, passe un peu à l'est de Baba-Ali, et descend entre la ville et Rekoub-Ismaïl, en formant des chutes d'eau qu'on pourrait utiliser pour faire mouvoir des moulins.
Le bey Mohammed-el-Kbir a fait jeter quatre ponts sur cette rivière, un dans le faubourg Baba-Ali, un autre entre la ville et le faubourg, le troisième entre Aïn-Beidha et Rekoub-Ismaïl, le quatrième, enfin, au dessous d'Aïn-Beidha sur le chemin qui descend dans la plaine de Gheris."
Extrait de :
« Tableau de la situation des établissements français dans l'Algérie en 1839 », Par Ministère de la guerre, Juin 1840, pages 263 et suivantes
" La ville reçoit les eaux de Ras-el-Aïn ( la tète de la source ) et de Ain-Bent-el-Solthan ( source de la fille du sultan ) par un conduit qui suit la rive gauche du ravin et qui alimente quatre fontaines; la principale est celle qui se trouve sur la place du beylik, et dont on a déjà parlé.
L'aqueduc passe, au nord, dans le fort, auquel il fournit de l'eau, et là se divise en deux conduits, dont l'un alimente la mosquée et les bains, et se rend ensuite dans le faubourg d'Aïn-Beidha; l'autre passe par le jardin du beylik, et prend de là la même direction que le premier.
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La petite rivière qui arrose Mascara ( l'Oued-Sidi-Toudman) prend sa source à 3/4 de lieue au nord de Baba-Ali, entre ce faubourg et le Haouch-Sidi-Dahro dans un marais, et reçoit près de la ville, à deux cents pas au-dessus du faubourg, les eaux d'Aïn-Bent-el-SoIthan.
Elle prend son cours, vers le sud, dans un ravin profond, passe un peu à l'est de Baba-Ali, et descend entre la ville et Rekoub-Ismaïl, en formant des chutes d'eau qu'on pourrait utiliser pour faire mouvoir des moulins.
Le bey Mohammed-el-Kbir a fait jeter quatre ponts sur cette rivière, un dans le faubourg Baba-Ali, un autre entre la ville et le faubourg, le troisième entre Aïn-Beidha et Rekoub-Ismaïl, le quatrième, enfin, au dessous d'Aïn-Beidha sur le chemin qui descend dans la plaine de Gheris."
Extrait de :
« Tableau de la situation des établissements français dans l'Algérie en 1839 », Par Ministère de la guerre, Juin 1840, pages 263 et suivantes
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