Fête d'El Mawlid Ennabaoui en 1913
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Fête d'El Mawlid Ennabaoui en 1913
Fête d'El Mawlid Ennabaoui en 1913
" LA FÊTE DU MOULOUD A MASCARA
De toutes les fêtes religieuses arabes celle qui s'accompagne des plus bruyantes manifesta-tions est celle du Mouloud, célébrant l'anniversaire de la nativité du Prophète Mohammed. Cette année encore les indigènes d'Algérie n'ont pas failli à la tradition et ont servi le culte du Rasoul, l'Envoyé de Dieu, avec une ferveur témoignant de leur ardente foi.
C'est particulièrement à Mascara que les fêtes du Mouloud oui revêtu le plus d'éclat : comme de coutume la place de la Fontaine au faubourg Bab-Ali, ou l'agglomération arabe est très importante, a été le théâtre des pittoresques réjouissances qui donnent à cette cérémonie ri-tuelle un caractère imprévu.
Revêtus de leur plus blanche gandoura ou du plus bariolé de leurs costumes de citadin, les Arabes étaient massés en cercle sur la place de la Fontaine d'où montaient des cris gutturaux et de francs éclats de rire.
Par instant un homme se détachait des rangs des spectateurs, entrait dans le cercle, mettait son torse à nu et provoquait à la lutte ou à la Rahba, sorte de boxe , celui qui oserait relever son défi : l'attente n'était pas longue et de suite un adversaire se présentait. Alors commençait une série de bourrades, de crocs-en-jambe que la foule soulignait de bruyantes interpellations
jusqu’à ce que l'un des combattants mit la main à terre en signe de défaite; en intermède, des musiciens assis sur des nattes de jonc tiraient de leur raïta (clarinette) des sons nasillards qu'accompagnait la lourde cadence des derboukas (tambours).
Pendant toute la durée des fêles un brillant cortège, précédé de drapeaux de soie multicolore, parcourait les rues de la ville au milieu des joyeuses détonations de la poudre.
Ainsi fut célébrée la nativité de celui qui révéla au peuple musulman le Livre sacré, le Coran El-Adim, celui qui interpréta la parole d'Allah, le Clément, le Miséricordieux et qui emplit l'Islam de son nom de Sidna Mohammed - Que Dieu répande sur lui ses bénédictions et qu'il lui accorde le salut !
Nivarac "
Extrait de :
« L’Afrique du Nord illustrée », périodique, n° 220 du 01/03/1913, page 10
" LA FÊTE DU MOULOUD A MASCARA
De toutes les fêtes religieuses arabes celle qui s'accompagne des plus bruyantes manifesta-tions est celle du Mouloud, célébrant l'anniversaire de la nativité du Prophète Mohammed. Cette année encore les indigènes d'Algérie n'ont pas failli à la tradition et ont servi le culte du Rasoul, l'Envoyé de Dieu, avec une ferveur témoignant de leur ardente foi.
C'est particulièrement à Mascara que les fêtes du Mouloud oui revêtu le plus d'éclat : comme de coutume la place de la Fontaine au faubourg Bab-Ali, ou l'agglomération arabe est très importante, a été le théâtre des pittoresques réjouissances qui donnent à cette cérémonie ri-tuelle un caractère imprévu.
Revêtus de leur plus blanche gandoura ou du plus bariolé de leurs costumes de citadin, les Arabes étaient massés en cercle sur la place de la Fontaine d'où montaient des cris gutturaux et de francs éclats de rire.
Par instant un homme se détachait des rangs des spectateurs, entrait dans le cercle, mettait son torse à nu et provoquait à la lutte ou à la Rahba, sorte de boxe , celui qui oserait relever son défi : l'attente n'était pas longue et de suite un adversaire se présentait. Alors commençait une série de bourrades, de crocs-en-jambe que la foule soulignait de bruyantes interpellations
jusqu’à ce que l'un des combattants mit la main à terre en signe de défaite; en intermède, des musiciens assis sur des nattes de jonc tiraient de leur raïta (clarinette) des sons nasillards qu'accompagnait la lourde cadence des derboukas (tambours).
Pendant toute la durée des fêles un brillant cortège, précédé de drapeaux de soie multicolore, parcourait les rues de la ville au milieu des joyeuses détonations de la poudre.
Ainsi fut célébrée la nativité de celui qui révéla au peuple musulman le Livre sacré, le Coran El-Adim, celui qui interpréta la parole d'Allah, le Clément, le Miséricordieux et qui emplit l'Islam de son nom de Sidna Mohammed - Que Dieu répande sur lui ses bénédictions et qu'il lui accorde le salut !
Nivarac "
Extrait de :
« L’Afrique du Nord illustrée », périodique, n° 220 du 01/03/1913, page 10
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