"Bilan de la France coloniale en Algérie. 1830 - 1962"
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"Bilan de la France coloniale en Algérie. 1830 - 1962"
" Bilan de la France coloniale en Algérie. 1830 - 1962 ".
1ère de couverture
- - -
Source :
http://occfal.forumactif.com/
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Dernière édition par Admin le Mar 25 Déc - 6:32, édité 3 fois
Re: "Bilan de la France coloniale en Algérie. 1830 - 1962"
Introduction
Le colonialisme français a sévi en Algérie durant cent trente-deux années, de 1830 à 1962.
Seule la force brute a permis, à la France coloniale, d’agresser, d’envahir et d’occuper l’Algérie. L’établissement de la colonie a nécessité, quant à lui, la mise à disposition de terrains dont l’acquisition
a été le produit d’une dépossession illégale de ceux à qui ils appartenaient, depuis des temps immémoriaux.
Le projet de réalisation de l’Algérie Française ne pouvait se concevoir sans la protection permanente des colons chargés de le concrétiser et sans l’installation et le maintien d’une forte présence militaire ainsi que la mobilisation de moyens humains et matériels conséquents.
Véritable entreprise de négation humaine, il devait prendre corps par l’annihilation de tous les fondements de la personnalité et de l’identité algériennes, et s’exécuter par la croix et par le verbe, dans le feu et dans le sang.
Un discours, apparemment généreux et véhiculant une prétendue mission civilisatrice d’un peuple considéré comme barbare et arriéré, a vite cédé la place à un système colonial chargé de faire taire toute velléité des Algériens de dénoncer l’occupation et la colonisation de leur pays, de les soumettre et de réprimer toute action, de leur part, destinée à se libérer de son joug.
Et, forte des expériences acquises dans ses autres colonies, mais aussi de celles tirées de l’occupation de son propre territoire par l’Allemagne nazie, la France coloniale n’a hésité devant rien et n’a tenu compte d’aucune considération, de quelque ordre que ce soit, pour demeurer maître d’un pays qui n’était pas le sien, et dont le peuple refusait, obstinément, de vivre sous sa domination.
Les dégâts provoqués sont, de ce fait, tous plus monstrueux les uns que les autres.
Dans leur inventaire, inauguré par le vol de tout un pays et la spoliation des droits, des terres et des biens de ses habitants autochtones, s’alignent des délits de toute sorte et des crimes de toute nature dont certains étaient d’une telle cruauté qu’ils constituent des crimes de guerre, alors que d’autres restent assimilables à des crimes contre l’humanité, compte tenu de leur abomination.
Les colonialistes français, qui en ont été les auteurs, sont non seulement restés impunis par laxisme et par une législation de circonstance basée sur la raison du plus fort, mais, plus encore, ont été encouragés, et même récompensés et décorés.
Ayant, de surcroît, bénéficié abusivement d’une amnistie qui ne couvre en aucune manière l’imprescriptibilité de leurs crimes dans un état de droit, leur action a été, de fait, légitimée, et leur statut de bourreaux s’est mué en celui de bienfaiteurs.
Occultant les réalités de ce que fut le système colonial français, aussi bien entre 1954 et 1962 qu’avant cette période, ils tentent, alors, de faire croire que leur rôle en Algérie a été positif.
Et, méprisant le peuple algérien qui en a été la victime directe, ils persistent à lui nier le droit naturel à une juste réparation morale.
Héritiers de la France coloniale dont ils refusent de prendre en charge le passif, ils en louent les réalisations, et en magnifient le bilan.
Or, les faits démontrent que celui-ci fut horrible pour les Algériens.
Les preuves d’origines nombreuses et diverses qui les corroborent sont irréfutables, et permettent de saisir la nature réelle de la prétendue œuvre civilisatrice de la France coloniale en Algérie, dans toutes ses composantes humaines, culturelles, sociales et matérielles ainsi que dans ses effets, sous toutes leurs dimensions.
Dans tous les cas, elles dévoilent des mensonges, et rétablissent la vérité sur des faits historiques avérés dont certains sont exposés, ici, à titre d’exemples afin de rafraîchir la mémoire de certains, et de faire connaître à tous ceux qui l’ignorent, pour ne pas l’avoir vécu, ce qu’a été, réellement le colonialisme français en Algérie.
Elles le font d’autant mieux qu’elles sont signées par des agents actifs du système colonial, eux-mêmes, ou par leurs compatriotes. D’autres le sont par des parties tierces qui n’étaient pas restés indifférentes à une entreprise de destruction humaine de tout un peuple.
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Table des matières
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Source:
http://occfal.forumactif.com/
Le colonialisme français a sévi en Algérie durant cent trente-deux années, de 1830 à 1962.
Seule la force brute a permis, à la France coloniale, d’agresser, d’envahir et d’occuper l’Algérie. L’établissement de la colonie a nécessité, quant à lui, la mise à disposition de terrains dont l’acquisition
a été le produit d’une dépossession illégale de ceux à qui ils appartenaient, depuis des temps immémoriaux.
Le projet de réalisation de l’Algérie Française ne pouvait se concevoir sans la protection permanente des colons chargés de le concrétiser et sans l’installation et le maintien d’une forte présence militaire ainsi que la mobilisation de moyens humains et matériels conséquents.
Véritable entreprise de négation humaine, il devait prendre corps par l’annihilation de tous les fondements de la personnalité et de l’identité algériennes, et s’exécuter par la croix et par le verbe, dans le feu et dans le sang.
Un discours, apparemment généreux et véhiculant une prétendue mission civilisatrice d’un peuple considéré comme barbare et arriéré, a vite cédé la place à un système colonial chargé de faire taire toute velléité des Algériens de dénoncer l’occupation et la colonisation de leur pays, de les soumettre et de réprimer toute action, de leur part, destinée à se libérer de son joug.
Et, forte des expériences acquises dans ses autres colonies, mais aussi de celles tirées de l’occupation de son propre territoire par l’Allemagne nazie, la France coloniale n’a hésité devant rien et n’a tenu compte d’aucune considération, de quelque ordre que ce soit, pour demeurer maître d’un pays qui n’était pas le sien, et dont le peuple refusait, obstinément, de vivre sous sa domination.
Les dégâts provoqués sont, de ce fait, tous plus monstrueux les uns que les autres.
Dans leur inventaire, inauguré par le vol de tout un pays et la spoliation des droits, des terres et des biens de ses habitants autochtones, s’alignent des délits de toute sorte et des crimes de toute nature dont certains étaient d’une telle cruauté qu’ils constituent des crimes de guerre, alors que d’autres restent assimilables à des crimes contre l’humanité, compte tenu de leur abomination.
Les colonialistes français, qui en ont été les auteurs, sont non seulement restés impunis par laxisme et par une législation de circonstance basée sur la raison du plus fort, mais, plus encore, ont été encouragés, et même récompensés et décorés.
Ayant, de surcroît, bénéficié abusivement d’une amnistie qui ne couvre en aucune manière l’imprescriptibilité de leurs crimes dans un état de droit, leur action a été, de fait, légitimée, et leur statut de bourreaux s’est mué en celui de bienfaiteurs.
Occultant les réalités de ce que fut le système colonial français, aussi bien entre 1954 et 1962 qu’avant cette période, ils tentent, alors, de faire croire que leur rôle en Algérie a été positif.
Et, méprisant le peuple algérien qui en a été la victime directe, ils persistent à lui nier le droit naturel à une juste réparation morale.
Héritiers de la France coloniale dont ils refusent de prendre en charge le passif, ils en louent les réalisations, et en magnifient le bilan.
Or, les faits démontrent que celui-ci fut horrible pour les Algériens.
Les preuves d’origines nombreuses et diverses qui les corroborent sont irréfutables, et permettent de saisir la nature réelle de la prétendue œuvre civilisatrice de la France coloniale en Algérie, dans toutes ses composantes humaines, culturelles, sociales et matérielles ainsi que dans ses effets, sous toutes leurs dimensions.
Dans tous les cas, elles dévoilent des mensonges, et rétablissent la vérité sur des faits historiques avérés dont certains sont exposés, ici, à titre d’exemples afin de rafraîchir la mémoire de certains, et de faire connaître à tous ceux qui l’ignorent, pour ne pas l’avoir vécu, ce qu’a été, réellement le colonialisme français en Algérie.
Elles le font d’autant mieux qu’elles sont signées par des agents actifs du système colonial, eux-mêmes, ou par leurs compatriotes. D’autres le sont par des parties tierces qui n’étaient pas restés indifférentes à une entreprise de destruction humaine de tout un peuple.
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Table des matières
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http://occfal.forumactif.com/
Dernière édition par Admin le Mar 25 Déc - 6:30, édité 1 fois
Re: "Bilan de la France coloniale en Algérie. 1830 - 1962"
Monsieur Hajail Belkacem nous prie de publier, sous sa signature, cette mise au point :
" Un internaute a fait publier le post suivant dans « 21 septembre 2012 Journal des Résistants » :
Dans un de ses passages, il écrit :
« Que la France a tenté d'exterminer le peuple algérien et que des colons assassinaient des autochtones à coup de crucifix.»
Ce passage mérite la mise au point suivante :
- A propos de l’extermination, tout prouve que la France coloniale n’a hésité devant rien pour faire passer, de vie à trépas, le plus grand nombre d’Algériens possible. Cela est bien étayé dans le livre.
- A propos de l’assassinat à « coup de crucifix », il se peut que cela ait existé, comme l’écrit cet internaute.
Ne disposant, en ce qui me concerne, d’aucune preuve, cette forme d’extermination ne figure nulle part dans le livre.
Quant à "un bouquin ... que l'on peut trouver", il me suffit de dire que le livre n'a pas encore été publié.
M. Belkacem HADJAIL "
" Un internaute a fait publier le post suivant dans « 21 septembre 2012 Journal des Résistants » :
Dans un de ses passages, il écrit :
« Que la France a tenté d'exterminer le peuple algérien et que des colons assassinaient des autochtones à coup de crucifix.»
Ce passage mérite la mise au point suivante :
- A propos de l’extermination, tout prouve que la France coloniale n’a hésité devant rien pour faire passer, de vie à trépas, le plus grand nombre d’Algériens possible. Cela est bien étayé dans le livre.
- A propos de l’assassinat à « coup de crucifix », il se peut que cela ait existé, comme l’écrit cet internaute.
Ne disposant, en ce qui me concerne, d’aucune preuve, cette forme d’extermination ne figure nulle part dans le livre.
Quant à "un bouquin ... que l'on peut trouver", il me suffit de dire que le livre n'a pas encore été publié.
M. Belkacem HADJAIL "
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