L’histoire du belombra de l’hôtel ex-Bourelly de Mascara
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L’histoire du belombra de l’hôtel ex-Bourelly de Mascara
L’histoire du belombra de l’hôtel ex-Bourelly de Mascara
Pour moi, il ne s’agit pas d’une légende mais d’un fait avéré.
Les Mascarois et Mascareines d’un certain âge et qui ont vécu sous l’occupation Française seront, certainement, de mon avis.
L’hôtel Bourelly, appelé ainsi durant la période coloniale, est actuellement utilisé pour d’autres besoins.
Face à son entrée principale poussait un arbre dont les dimensions paraissaient, au jeune enfant que j’étais, immenses.
Il est vrai que la circonférence de son tronc, tourmenté par les ans, en faisait l’arbre le plus grand du parc arboricole de Mascara et aussi le plus vieux.
Le fait est que cet arbre, que j’ai toujours considéré comme étant un faux poivrier, était l’objet d’une rumeur persistante.
La guerre de libération nationale faisait rage et on s’accrochait, irrésistiblement, à tout signe augurant de sa fin.
Il n’en fallait pas plus pour que tout le monde accorde crédit à cette rumeur à propos de notre arbre.
Quelque temps avant l’indépendance, ce faux poivrier, qui est en fait un belombra selon un auteur plus averti que moi en la matière, était quotidiennement inspecté par les petits et les grands.
Chacun cherchait en effet à y déceler tout indice portant à croire qu’il n’aurait plus à vivre pour longtemps.
C’est vrai qu’il était bien âgé et qu’un éléphant pouvait se cacher dans son tronc béant.
Les prières de tous pour qu’il s’affaisse le plutôt et tombe raide mort n’avaient, selon certains, d’autre but que celui d’abréger ses souffrances.
En fait, personne ne souhaitait plus que notre belombra continue à entraver notre chemin vers la paix et la fin de la colonisation.
C’est que la rumeur tenait bon, elle qui rendait la liberté de l’Algérie tributaire de la mort de ce vieil arbre !
Ce que chacun espérait arriva une nuit de Décembre 1961 ( ?) !
Dans une nuit profondément noire et que le bruit du tonnerre incessant qui grondait rendait plus lugubre encore, notre belombra livra sa dernière bataille contre les éléments déchaînés.
Le sort avait voulu, cette nuit-là, que la foudre s’abatte sur lui.
Que pouvait-il bien faire sinon embrasser de sa cime un sol bien trempé et s’y étendre de tout son long !
Adieu Belombra !
Ton ultime départ signifie une fin proche de nos souffrances et l’aube d’une vie nouvelle pour l’Algérie qui sera indépendante peu de temps après, le 05 Juillet 1962.
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire en cette histoire qui a rendu un arbre célèbre !
P.S : Histoire écrite sur la base du témoignage d'un vieux Mascaroi, Si Abdelkader B.
Pour moi, il ne s’agit pas d’une légende mais d’un fait avéré.
Les Mascarois et Mascareines d’un certain âge et qui ont vécu sous l’occupation Française seront, certainement, de mon avis.
L’hôtel Bourelly, appelé ainsi durant la période coloniale, est actuellement utilisé pour d’autres besoins.
Face à son entrée principale poussait un arbre dont les dimensions paraissaient, au jeune enfant que j’étais, immenses.
Il est vrai que la circonférence de son tronc, tourmenté par les ans, en faisait l’arbre le plus grand du parc arboricole de Mascara et aussi le plus vieux.
Le fait est que cet arbre, que j’ai toujours considéré comme étant un faux poivrier, était l’objet d’une rumeur persistante.
La guerre de libération nationale faisait rage et on s’accrochait, irrésistiblement, à tout signe augurant de sa fin.
Il n’en fallait pas plus pour que tout le monde accorde crédit à cette rumeur à propos de notre arbre.
Quelque temps avant l’indépendance, ce faux poivrier, qui est en fait un belombra selon un auteur plus averti que moi en la matière, était quotidiennement inspecté par les petits et les grands.
Chacun cherchait en effet à y déceler tout indice portant à croire qu’il n’aurait plus à vivre pour longtemps.
C’est vrai qu’il était bien âgé et qu’un éléphant pouvait se cacher dans son tronc béant.
Les prières de tous pour qu’il s’affaisse le plutôt et tombe raide mort n’avaient, selon certains, d’autre but que celui d’abréger ses souffrances.
En fait, personne ne souhaitait plus que notre belombra continue à entraver notre chemin vers la paix et la fin de la colonisation.
C’est que la rumeur tenait bon, elle qui rendait la liberté de l’Algérie tributaire de la mort de ce vieil arbre !
Ce que chacun espérait arriva une nuit de Décembre 1961 ( ?) !
Dans une nuit profondément noire et que le bruit du tonnerre incessant qui grondait rendait plus lugubre encore, notre belombra livra sa dernière bataille contre les éléments déchaînés.
Le sort avait voulu, cette nuit-là, que la foudre s’abatte sur lui.
Que pouvait-il bien faire sinon embrasser de sa cime un sol bien trempé et s’y étendre de tout son long !
Adieu Belombra !
Ton ultime départ signifie une fin proche de nos souffrances et l’aube d’une vie nouvelle pour l’Algérie qui sera indépendante peu de temps après, le 05 Juillet 1962.
Chacun est libre de croire ou de ne pas croire en cette histoire qui a rendu un arbre célèbre !
P.S : Histoire écrite sur la base du témoignage d'un vieux Mascaroi, Si Abdelkader B.
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